L’indépendant collectif

Quand je vois
tous ces autres qui
n’existent pas
tandis que je me morfonds
dans mon nombre,
je ne peux m’empêcher
de rêver aux pluriels du printemps.
Le vent dans mes « je veux »,
la moiteur de mes draps
et le ciselant des moustiquaires.
Il est étrange
mon magasin de bricolage.

L’indépendant collectif

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