L’Eden a ordures

Droit comme le marbre,
La tête ailleurs,
Le membre dressé à pourvoir au devoir
Je contemplais les braises sans baise.
Dans une maison brûlant de froid
En corps perdus à la cause
Je m’étais rendu aveugle
À moi-même.
Je ne me souviens plus de l’avant
Mais quand tu la tiens,
L’autre,
Les yeux dans les yeux
Je ne vois que mon désire mort
Pendu à tes lèvres infertiles.

L’Eden a ordures

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