La mort en avant est la vie aux trousses. Lente et sexy la goutte de pluie, ses talents, embruns de folie sur ton corps. Dans mon lit ton nez perdu. Les traits peu marqués du sable ; lier des années ; les tâches de rousseur inventées. Vivement qu’on se mêle, anges comme la poussière dans l’aqueux d’une étoile. Ephémères tous ces corps affûtés qui mangent l’espace et nous bouffent le regard. Collision égale coalition – deux corps ceinturés à l’effrayante idée de maternité. Je me fais vieux mais « je » est la rumeur qui jamais ne faiblit, tant elle mise espoirs en ton coeur, trouver un forgeron.
Mois: avril 2015
Les fantômes acrobates
Ils s’enfuient, se suivent
écrasent l’ennui par l’absence,
prononcent l’impertinente patience
d’une étrange passion.
Perturbés ils osent suivre cette tendance
livrent un bon récit ;
luttent ivres deux danses,
pour l’heure mirifique sentence.
En transe ils plantent là le cadre chêne,
planent
se lient l’un l’autre et sèment
les fantômes acrobates des secondes ébènes ;
elle m’aime, partagée d’une mimique affamée
perdue dans l’errance des ronces.
Ils s’affrontent des roses,
s’irisent d’épines proses
abusent de l’éclatante fragrance dont ils disposent,
s’éloignent, se minaudent et
s’offrent une pose.
D’une ode prosaïque ils lancent à la cantonade
l’ « A très vite »: effrayante promesse
des attractions magnétiques terrestres.
Avenir.
Lie nos sens
S’avouer sans tricher
l’infinité simple, à portée,
plaisir.
Deux mains se tendent
tringlent l’ennui
s’enfuient au loin,
tellurique.
Et l’envie file
fille de joie féerique,
hystérie que j’empoigne,
bon prisonnier.
-Pris à parti liberté ;
écho d’apprentissage –
Coule l’absinthe,
roucoulent en corps
les rêves, un fossé,
inconscients révoltés.
Récolter les joues
roses pétales
jouer des feuilles,
l’amoureux pique, coud,
et dénoue ; renarder.