Le grandit ose

Allié aux rebelles du petit dimanche j’en ai croisé des putains accrochées à mes lèvres, ne seront-elles jamais lassées de ce verbiage absurde. Absurde, la vie n’est qu’absurde, et moi je compte les bandes blanches sur l’autoroute, elles me tiennent en laisse pendant la balade du crépuscule. Si la vie m’ennuie autant c’est parce que je suis celui qui crée la surprise, né par mégarde à l’aurore alors que ma mère faisait l’aumône, son vagin détroussé de quelques religions opprobres. Ceux qui sont au ciel ont volé nos ailes immatures et se régalent de conseils puérilisants, débilisants, venez donc visiter les bas fonds, renifler la mer en hiver, dégringoler la montagne en été. Venez donc visiter les bas fonds, mes basquêtes ne me font plus peur. Viens donc visiter les bas fonds. J’en ai créé des drames avortés, avorton rejeté, malaxé, chié par Cerbère pour une plaisanterie à mère. Je me suis noyé si longtemps que j’ai fini par me taillader des branchies avec mes ongles rongés et qu’est-ce que ça faisait mâle. J’aimerais tant respirer à nouveau l’air pur des bébés incrédules mais, en fin de compte, je n’ai jamais vraiment su lâcher prise.

Le grandit ose

Faim de je

Traiter de la merde,
De l’absence de beauté dans le désespoir.
De ces choses autrefois vivantes
Que mortes on expulse.
Lâcher l’un
Supportable
Qui de toute façon est parti,
Fin de jeu.

Ta perte m’a offert ce poème
Et la vie continue,
Contiguë,
J’m’en songe le coquillard.
De toute façon on a jamais raison quand c’est bon.

La mort aux trousses
On me l’a vendu l’intérêt du paradis,
A se retrouver ainsi perdu,
Dans une demeure
L’attente.

La prochaine fois je vous parlerai d’amour,
Mais en attendant,
Dis moi,
Toi,
Tu l’as appelé comment ton bébé mort ?

Faim de je