Poème à points carrés

Lacéré par les armes des nuages asséchés, s’user d’ustensiles ostentatoires, factices. Avachi, enlacé, évanoui, s’adresser à des fauteuils de cinéma vide. S’écrier l’ultime affiché, l’écrire pour l’encrer. S’essayer à danser la valse unique, pris au piège de bras trop courts pour respirer. Asphyxié, sans autres combats amenés, pousser la chansonnette et l’abattre d’un pavé. Ne pas se tromper d’air, la flûte traverse hier comme un présent avenir. Embrasser telle une bouffée des lèvres non maquillées et puiser ses idées de cécités. A son corps, offrir une cirrhose en bouquet et dans la glace toujours ce mec qui regarde l’air un peu triste.
Ecoute.
Ecrire les choses de son temps un peu hors cadre. Exciter les pédales sans pétales quand on à la dalle et croquer la fin. Sur un tas de papier à cigarette consumé, écrire les lettres de l’amour mort. Que reste-t’il à offrir en partage ? Une jonquille ampli de tâches de rousseurs, cicatrices infâmes, thérapie ratée. Rendre compte de pensées une nuit égarée au soleil des larmes et construire sa charpente en écoutille pour ne plus partager deux mi-rages qui étayent la solitude comme une. Si la mer avance quand on recule dans le désert, au front, avancer. Situation impossible, mascarade sans camarade portant deux pleine d’espoirs au lointain. Y a que des dimanches cette année.

Poème à points carrés