Le chemin des fêtes

Ramassé sur le boulevard des âmes chiennes, être à l’image de son monde, endetté, entêter à espérer qu’un autre est possible. Suivant béat la grande des illusions nocturnes, s’engluer dans les crasses de l’amour physique, enrêveur de serpents à sonnette. Jusqu’à quand te déroberas-tu nudité ? Nulle âme ne traverse le champ des espérés, et les cornes du hibou, endiablé, ne font que trôner sa surdité absurde. Telle est ma proie. Lointaines les prouesses pleines de promesses, délicatesses que son altesse voudra, ou pas, signer de son sang, de son doigt. Doit-on pour autant laisser nos empruntes derrière la tempête qui rôde, érodés comme les montagnes suaves suintant leurs cailloux, leurs odes. Solide comme une banquise en fonte, l’amour frileux ne saurait que faire des coquelicots ensablés dans l’hiver éternel.  Les mensonges m’ont singer. Cachée par l’ombre d’un opinel, la mienne, si frêle, se cherche et s’angoisse des-existences que la vie nous laisse raconter. Lassé, regarder en vieux la finalité, s’interroger : qu’est-ce qu’elle a d’elle ? Vas savoir. Elle trône ainsi portant l’obscurité : scène obscène où des cadences rythment l’hécatombe. Que veux-tu, j’habite en Hiatusalem et la nuit m’est phare.

Le chemin des fêtes

L’aversion décore

A quand un rapport aux mots sexuels ? Coucher avec l’évêque évoquant la conscience éveillée. Effleurer la toison plombée de chasteté et s’interroger : que faire ? La révéler, la relever, la révérer… bienvenue en raie publique. La torpeur dans la douceur m’assaille, un grand noir aux yeux bleus, les vagues à lames. Se taire ou s’apitoyer ; sous vents, râle l’air frictionné d’une marrée d’incertitudes.
Célébrer son arrivée, trinquer sans fanfaronner, à je, à nous, à l’aide, à genoux. Tarauder l’arme laideur pourléchant les plaies laissées ouvertes à la mer. Lentement, le sachant mélange est désincarné. Valent que failles effrontées, gouffres calcinés couvrant les béances de bienséances. Caduque, comme la vieille branche frêle, fredonner son bourdon, encanailler l’inquisition impérative qui nous hante et faire l’amour aux murs. Une bonne partie de genre en l’air.
A la poursuite de la vie, achever le crépuscule de l’ode au rien en démembrant des limaces. Et tenter, édenter, de capturer les sens des dames en vain. Entêter à être toujours râleur. Alors, se gargariser des seins animés par la jeunesse et les empoigner sans tendresse aux palais des altesses enrouées de tâches de rousseur. La muse ment sans détour, tu la prendras à tes dépends. D’ailleurs, l’un des pendants m’achève du regard en fuyant les spectres d’un possible. Sortir du bord d’elle, s’essayer à rejoindre le mâle entendu du jeu des mots. Mais au fait, y va comment le vieux ?
Y vacille.

L’aversion décore