Les désillusions nous concernent, des illusions nous conservent ; les yeux cernés, bloqués ouverts sur une fiole de vitriol mal consignée.
Comment dévisager l’envisageable, la méritocratie, vaste comédie ; ils veulent faire de nous des Sisyphe, moi je suis incisif dans mon lyrisme – Sion sinon onanisme – tu peux toujours courir après ta prison onirique.
Qui dicte ton comportement ; l’abbé prie dans l’abbaye, l’obéissance livre un libre combat – ici guerre de figurines -, le samouraï genou à terre implore une hésitation, pas de décapitation, une goutte perdue dans la joute, un peu d’action.
J’ai la faucille qui vacille, la rage facile, unanime, qui se colle aux fossiles de terre cuite ; le Corcovado titube – centurion de fin des temps – les pieux au sol, il tente l’arbre droit, sonne le glas scintillant du gladiateur sans Marie-Jeanne.
Nul besoin de campanile pour que ton nom résonne ; nénuphar vénéneux, perdu dans la flottille des mots qui m’assomment ; marrant comme il a eu fait le mâle, Masaï, et crié à l’éprouvante épouvante. Combien de battements volés ont suffit à vider ton cœur ; se l’extirper des poumons, entrailles primales emprises de laideur.
Quel accueil aux âmes en peine, sentence immatérielle, je chierais volontiers sur vos tombes matricielles, mais ce serait renoncer au plaisir abyssal de vous descendre, de votre piédestal.
Le marathon est fatigant ; je marche puis m’élance, lutte, ivre, rance, près des chimères acides – à l’assise parfaite – dont le souffle aride me plonge en transe. Je virevolte sans descendance dans l’observance tandis que l’espace-absence – environnement calme – couve tranquillement
l’éclosion du silence.