La petite montagne

Il la vit, enferme l’ennui dans l’oubli
profane la plume il prolonge le rien
reçoit des épines
en récolte les pétales.
D’amour et d’eau fraîche
il ressent son odeur, simple
perception le transforme prédateur.
Il écrit les lettres ouvertes
aux cœurs fermés
des illusions. Qui l’entoure ?
Sa force vient de la beauté
éphémère déplacement invariable, invisible de son flux
jusqu’au tien. Mouvement.
Elle est là sur un banc émergé,
immergée en marge
le regard badaud. Badine
en rythme se sublime
dans sa formidable errance.
Non –
chalamment elle s’esclaffe sans l’élégance
d’une rime. Aperçoit
un enfant qui ramasse les rêves
égarés des nuits sans sommeil.
J’ai vu un enfant qui
courrait, élancé dans le vent
petit aigle. J’ai vu un enfant
filer sans se soucier des tamtam
du temps ses bottes sont mouillées. J’ai vu un
enfant improviser dans l’habitude
la danse, j’ai vu
un enfant la nuit les pleurs les âmes
sans armes. J’ai
vu un enfant sésame
des existences.

La petite montagne

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