Les fantômes acrobates

Ils s’enfuient, se suivent
écrasent l’ennui par l’absence,
prononcent l’impertinente patience
d’une étrange passion.
Perturbés ils osent suivre cette tendance
livrent un bon récit ;
luttent ivres deux danses,
pour l’heure mirifique sentence.
En transe ils plantent là le cadre chêne,
planent
se lient l’un l’autre et sèment
les fantômes acrobates des secondes ébènes ;
elle m’aime, partagée d’une mimique affamée
perdue dans l’errance des ronces.
Ils s’affrontent des roses,
s’irisent d’épines proses
abusent de l’éclatante fragrance dont ils disposent,
s’éloignent, se minaudent et
s’offrent une pose.
D’une ode prosaïque ils lancent à la cantonade
l’ « A très vite »: effrayante promesse
des attractions magnétiques terrestres.
Avenir.

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