Ils se chaussent

Il est là, dans de beaux draps, sa bien aimé lascive laisse entrevoir ses délicates fesses. Il se blottit, se sent envahi du bien être simple de jaillir entre ses seins. Sa main se promène, sublime son errance, s’enlise dans les reins de la belle. Les caresses obscures fusent dans les ténèbres de leurs ébats ; à l’aube, l’un l’autre – morts de fatigue – croquent la pomme. Une fois de plus la nuit fût courte dans la volupté d’un repos sans sommeil. Pourrait-il oublier l’entrejambe de ces dames que le soleil crible ; cibles de ses lèvres au matin. Caresses encore. Les peaux nues, entrelacées, toujours ivres, ne se lassent du repli des ténèbres et dévoilent les traces de leurs existences. Elle ; ses cheveux, mêlés, noués, ordonnés parfois tressés lui murmure « je l’aime ton corps si saillant, s’essayant dans le mien ». Il divague en pensées, traverse les mirages du passé, observe la douce au regard effronté. Leurs yeux qui scintillent ne pourraient occulter le tableau parfumé ; dessiné de leurs langues – des heures durant – au plaisir du bien fait. Alors ils s’embrassent, à nouveau agrippent le souvenir embrasant d’une nuitée sans faim.

Ils se chaussent

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