Un jour jouit des mots

Je vous écris d’un pays où personne ne parle.
Dans les méandres des enfers j’ai demandé asile,
Une fin d’après midi loin des ghettos
Des harems, ici où Madeleine jadis s’égarait,
Effarée,
Rarement effarouchée.
Demeurant à jamais juchée sur le rocher des rêves éveillés.

Du sommet des pitons je m’effiloche.
On a voulu m’arrêter,
Me stopper les étoiles,
M’estomaquer le parquet.
On m’a vu dans les plaines renvoyant les reflets de tes échos,
C’était si beau,
Si faux.
Et le jour est sombre comme la nuit malgré l’aurore boréale.

Les corbeaux harponnent le sourire des vieux qui marmonnent
Une vide appréhension.
Un peu à l’ouest alcoolisé il s’écrie :
« En majuscule moussaillon ! »
Car pour tout ballon qui s’envole il y a un enfant qui pleure,
Et ça c’est poétique.
Le vent posé sur ta plastique,
La brise prenant prise sur tes courbes éprises ;
Dérobade aux modes des humains.

Elle était là,
Nue,
Tiède,
A peine plus moite que morte,
Les seins moues et le sexe englué de sommeil.
C’est subjectif la beauté,
C’est comme la météo,
D’ailleurs il tombe des cordes
Et sous la pluie nord africaine,
Le sourcier pointe les nuages.

Un jour jouit des mots

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