L’ivresse de l’armagnac

Elle était là,
Mains tenues
Debout,
Encerclée dans la droiture nue qu’il convient d’apprécier.
Les jambes écartées,
Fermes et fébriles
Le sexe prêt
Respirant la nudité haletante imposée d’un regard.

L’encerclement des pas la fait prisonnière,
L’un après l’autre
Un peu plus, ils l’enserrent.
Dans cette valse aux allures solitaires
Seule la brise des resserrements de gorge
Trahis les tressaillements de buste.
Brusque étendard d’une poitrine
Tenue
De la fermeté d’un désir.

Les claquements
Punitifs
Et prétentieux qui jailliront alors
Peigneront les ardeurs emmêlées,
Dénoueront les cœurs voraces.
Battant plus fort elle suppliera
Qu’enfin il repasse,
Sa chair palpitante d’agonie
Réclamant son rapace
Et que dévot il la dévore,
Encore,
Encore,
Encore.

L’ivresse de l’armagnac

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